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La vie, la mémoire, la conscience revêtent bien des formes hétéroclites dans notre univers – elles partagent aussi des points communs.
Qui peut établir avec certitude où commence et où se termine ce qu’on appelle « vivre » ?
La mémoire est-elle la première forme de conscience ?
Nos cinq sens sont-ils suffisants pour appréhender la diversité de la vie – ou sa simple présence dans notre univers ?
Voici des questions que Chris ne se pose pas : se borner à être est déjà une activité à part entière.
Sans compter que, dupée par la surface des choses, la vue rend aveugle à l’essentiel.
Non, vraiment, il n’est rien de plus inapte à vivre qu’une entité biologique vouée à la mort.
Je vous parle de ce conte philosophique dans mon article Quand la vie prend une forme inattendue, elle passe inaperçue.
Claude a disparu.
Il ne le voit pas, mais il le sait. Son absence est flagrante puisque lui-même se trouve désormais soumis au vent. C’est dommage, il serait volontiers resté ici ; mais le mou ne va pas l’oublier, il sent déjà sa charge alanguie et implacable.
En attendant, il lézarde, là.
Posé, mais en moins stable.
Ses formes peu propices au mouvement sont trompeuses : aux yeux nonchalants d’un chaland, il semblerait immobile. Comme posé, pour ainsi dire.
En moins stable.
Pourtant, il avance à la vitesse fort raisonnable de mille kilomètres par heure, si l’on ne prend en compte qu’un vecteur très simplifié sur une période ridiculement courte, correspondant précisément à cet instant T.
D’aucuns le verraient lancé au-delà des cent dix mille kilomètres par heure, quand d’autres miseraient plutôt autour des huit cent mille.
Tous auraient raison, selon leur point de vue. Car si l’on s’éloigne ou se rapproche, on pourrait aussi bien le voir avancer beaucoup plus vite ou beaucoup plus lentement (voire à une vitesse négative, ce qui ne serait pas raisonnable).
Mais voilà, il n’y a pas de « on ». A fortiori, pas de passant non plus.
Aucun œil, personne pour observer ce mouvement statique tout relatif.
Non pas que rien ne passe vraiment par-là – ou qu’aucun n’aimerait passer –, seulement qu’il n’est encore personne pour flâner, voyager, regarder ni même simplement marcher dans cet endroit.
Ni dans les environs.
Claude n’était pas le premier à s’être volatilisé. Il y avait eu Dominique, Sacha, Camille. Sam, aussi. Et tant d’autres ! Cela en, combien… À peine quelques millénaires ? C’est fou comme le monde change rapidement autour de soi quand on n’y prend pas garde. Un instant d’inattention, et hop ! tout est bouleversé.
Il s’en serait étonné, s’il avait eu une notion du temps qui passe un tant soit peu comparable à celle d’un humain.
Or, tel n’est pas le cas.
Il reste là, et c’est bien suffisant.
De toute façon, à l’horloge de l’univers, il est toujours maintenant. Le temps n’est utile qu’à qui fait.
Lui, ne fait pas grand-chose. Il se borne à être, et c’est assez exigeant comme ça !
Les jours, eux, filent allègrement comme les nuages qu’il ne voit pas (difficile de voir quand on n’a pas d’yeux) : en témoigne tout ce fourbi qui s’affaire aux alentours, avec cette fâcheuse tendance à la bougeotte.
Bouger, la belle affaire ! Si c’est pour se retrouver constamment ici et maintenant, à quoi bon ? Encore un truc de mou, ça, tiens.
Pour tout un chacun, son existence aurait été ennuyeuse comme les pierres, selon l’expression.
Pas pour lui.
Car lui, il était une pierre.
En tant que pierre, Chris n’a ni nom, ni prénom. D’ailleurs, Claude, Dominique, Sacha, Camille ou Sam non plus (baptisés ici par pur souci de commodité). Pas tel que l’entendrait un humain, en tout cas.
Ces raccourcis sémantiques ne viennent pas à l’idée d’un minéral. Son identité complète serait trop longue à consigner ; une vie biologique ne suffirait à l’écrire car, quand on existe pendant des millions, voire des milliards d’années, on trouve saugrenu de désigner un individu par une poignée de syllabes anonymes. En particulier quand le langage articulé s’avère un concept incompréhensible pour qui ne possède aucun organe.
On pense plutôt à la somme de ce qu’on connaît de lui, même si cela prend littéralement un siècle à composer. Après tout, un nom se doit d’être aussi unique que son propriétaire. Il doit ainsi évoluer avec lui – comment deux entités distinctes pourraient-elles partager un attribut aussi intime ? On ne s’y retrouverait plus, on finirait par les confondre, aucun être civilisé ne commettrait tel impair. Et puis, la scission compliquerait tout.
Non, vraiment, ce serait absurde.
Bref.
Claude n’est plus là et cela commence à l’agacer. Il va finir par se retrouver seul, à ce rythme-là !
Enfin, « seul », une façon de parler.
À l’état naturel et sauf accident, une pierre n’est jamais seule. À l’instar des moutons, la pierre a besoin d’un troupeau. D’autres pierres, des cailloux, du gravier, des galets, du sable. Des durs, quoi ! Car c’est un fait connu : les pierres aiment la compagnie de leurs pairs.
A-t-on jamais vu rocher faire bande à part, se soulever dans les airs afin d’échapper à la présence de ses congénères, ou s’enfuir au gré de l’océan et vivre en ermite loin du dur ? Bien sûr que non.
Idéalement, elle veut de la roche pour se poser.
Gésir sur de la terre, cette substance molle, quelle horreur ! On s’y embourbe et on finit seul (vraiment seul), constamment dérangé par de grouillantes choses qui vous polissent trop tôt. Quant à valdinguer imprudemment au fond des flots, incessamment massé par les courants intempestifs, harcelé et rongé par des fourmillements fluctuants, voilà un sort qui n’est pas davantage enviable.
Non, vraiment, rien de pire que de baigner dans le mou.
Même dans l’ultra-mou de l’espace, où l’ennui glacial vous guette plus facilement que la fracture, la pierre se déplace en troupeau et n’aspire qu’à un idéal : rejoindre le dur. Fusionner.
Et puis, s’écraser sur le dur depuis les hauteurs algides, quelle superbe scission ! Ça a de la gueule.
Ici-bas, le mou se révèle trompeur. On le croit inoffensif mais ses frottements persistants finissent par vous transformer – Chris se souvient que le mou avait même réussi à briser Dominique, qui devint ainsi Dominiques ; sa scission emporta ses quatre morceaux principaux et ses huit cent vingt-quatre fragments trop loin pour être connus. Sa conscience, une à l’origine, se morcela alors en autant de parcelles… comme les bris d’un miroir cassé qui ne reflétera plus jamais la même image.
Un jour, un biologique d’une autre planète écrira « Je pense donc je suis » ; si l’exactitude de l’observation se vérifie, la réciproque n’a rien d’évident. Pour Chris, bien qu’il soit, rien ne serait plus étranger qu’une pensée.
Les biologiques ! Leur problème, ce sont les yeux : ils focalisent l’attention sur un détail infime de l’ailleurs et font oublier l’ici. Quoi de plus traître qu’un œil – sinon, peut-être deux yeux ? Quant à la pensée, elle prend un malin plaisir à s’évader dans des labyrinthes imaginaires qui occultent le maintenant. En conséquence, ils sous-estiment l’intensité d’une vie de pierre, qu’ils n’envisagent que de leur propre point de vue biaisé ; leur œil néophyte a beau faire des pieds et des mains, il ne voit pas plus loin que le bout de son nez.
La vue rend aveugle à l’essentiel.
Chris ne voit pas, il peut donc se concentrer sur le primordial. Sa conscience relève davantage de la mémoire que de la capacité à développer une volonté.
La mémoire est un des premiers stades de la conscience ; avant de comprendre et de vouloir, il faut retenir, stocker l’information, se souvenir. Sans mémoire, on ne veut rien. Et, contrairement aux biologiques, plus il devient petit et plus il se souvient. Plus il décroît, plus il grandit.
Sa mémoire reste aussi claire que de l’eau de roche.
Il se souvient de la chaleur confortable quand il était mou et incandescent. La fusion, l’Unité. Il était mou, mais pas trop. Juste ce qu’il fallait. Son état originel.
Ensuite, il eut froid. Ce fut à ce moment qu’il se durcit, pendant le Grand Froid. La contracture l’avait corseté, figé, immobilisé. La sensation n’avait pas été agréable – sa première expérience contrariante.
Depuis le durcissement, il détestait le mou. Il ne le craint pas, pas plus qu’il ne redoute la scission. C’est dans l’ordre des choses, de se diviser – et se répandre de cette façon n’est pas désagréable. Non, il le déteste car il lui rappelle son mou à lui. Son paradis perdu.
Pourquoi a-t-il perdu le mou ?
Comment diable le mou a-t-il pu persister hors de lui ?
L’univers est tellement plus simple quand il se résume à soi. Dès que l’autre apparaît, on n’y comprend plus rien. Tout se complique ! Car l’autre a généralement le mauvais goût de se montrer différent de soi. Inconnu.
Et de l’inconnu naît l’hostilité de l’ignorance.
Il faut reconnaître que tout porte à suspicion : que cherche donc l’autre à dissimuler en se séparant de soi ? Pourquoi le mou l’aurait-il quitté s’il était bienveillant ? Pourquoi l’aurait-il livré à la tétanie, sinon pour mieux le persécuter de son étreinte lancinante ?
Incapable de langage ni de pensée organisée, il ne risque pas la crise existentielle ; mais ces questions l’auraient sans doute torturé dans le cas contraire. En fait, il en aurait probablement tiré des principes généraux et une savante théorie – voire une religion.
Il se souvient de sa première fracture comme si c’était hier. La sensation était nouvelle ! Il était devenu moins que lui-même et pourtant davantage, tout en restant égal. En diminuant, il s’était multiplié et un nouveau souvenir s’était gravé. Il n’avait rien perdu. Enfin, si, il avait perdu de la masse, mais intrinsèquement, il était le même. Le même, cependant différent. Cette perte l’avait enrichi.
Mille deux cents soixante trois fragments. Ce fut une belle scission, il en aurait été fier s’il avait pu éprouver un sentiment. Il y avait mille deux cent soixante trois « lui » qui s’étaient répandus, qui endureraient à leur tour la fracture – mais il n’en saurait jamais rien. S’ils partageaient une histoire commune, leur présent collectif était devenu définitivement distinct.
Depuis, il a connu de nombreuses autres scissions. Pas toutes égales, pas toutes heureuses. Le mou l’a charrié sur des distances inconnues – ce mou-là était malveillant.
Il a parfois expérimenté la friction avec d’autres durs : au début, il crut retrouver ses morceaux ! Mais il s’aperçut rapidement que ces durs n’étaient pas lui.
Incroyable ! Quel choc. Il n’était pas le seul dur. Il y avait d’autres durs persécutés par le mou ! Ces durs-là avaient eux-aussi subi la scission, il pouvait le deviner.
Paradoxalement, c’est à ce moment qu’il se sentit seul.
Depuis qu’il était dur, il n’avait aucune notion de solitude. Le monde, c’était cela : lui et le mystérieux mou. Comment se sentir seul quand on est tout ?
Mais dès lors, il n’était plus tout. Il y avait un autre dur. Plusieurs, même. D’autres durs étaient dans le même cas que lui.
Quelle effroyable sensation de n’être plus unique ! Comment cela avait-il pu arriver ? Être dur, c’était plus difficile qu’il ne l’aurait cru. Comme il serait doux de redevenir chaud et raisonnablement mou !
Cela dit, il aurait juré que tous les durs n’avaient pas connu pareille félicité.
Sacha, par exemple.
Non, Sacha n’avait jamais vraiment été chaud ni raisonnablement mou. Il était beaucoup trop friable. Il était différent.
Comment le savait-il ? Une sorte d’évidence, sans doute. Sacha portait en lui la marque des biologiques. Un agrégat de mous qui se rêvaient durs et qui, au terme d’une inflexible détermination, avaient réussi à s’extirper de leur condition froide, ponctuelle et visqueuse. Une telle transfiguration forçait le respect. Quelle force de caractère fallait-il pour transmuter sa nature ! S’extraire de la temporalité exigeait une invincible persévérance ainsi qu’un renoncement absolu. Tel était le prix à payer afin de devenir dur.
Toutefois, en dépit de ce miracle de la matière, le mou laissait une empreinte indélébile : une grande vulnérabilité à l’érosion. Des parties entières de Sacha s’étaient désagrégées, dispersées en poudre dont il était vain de compter les grains ; qui sous les assauts du mou, qui au contact d’autres durs.
Car quand un dur – un vrai – venait se frotter à un ex-mou, le match était plié ; l’effritement était inévitable.
La friction. C’est très différent d’une scission, la sensation n’a rien d’agréable. Lui-même répugne à s’effriter.
Une fracture, c’est clair, net, rapide. C’est beau. Ah ! L’époque des grandes scissions où il se répandait majestueusement ! C’était le bon temps.
Mais l’effritement, c’est d’un pathétique ! Se faire frotter, limer, frôler, éroder… ça n’en finit pas. Indubitablement, il s’agit de la malédiction du dur. S’il avait eu autre chose à faire, il n’aurait pas compté les quarante six millions cinq cents dix-huit mille sept cents quarante-deux grains qu’il avait perdus par ce processus exténuant.
Où est donc passé Claude ? Ce fichu vent !
Même le vent finit par laisser sa marque. Le vent ! Peut-on faire mou plus mou que le vent ? Quelle injustice. Aujourd’hui, il n’a plus la même envergure.
Autrefois, il avait été grand. Si grand.
Désormais, il est petit et posé là, bêtement.
En équilibre plus ou moins précaire.
Grand ou petit, gros ou mince, voilà des concepts découverts au cours des millénaires. Quand il était mou, rien de cela ne lui serait venu à l’idée. Quand on est tout, on n’existe pas : on est, simplement. La grandeur confine à l’incongru : elle nécessite un intervalle entre au moins deux choses distinctes.
Mais aujourd’hui qu’il n’est ni mou, ni tout, il comprend.
S’il demeure imperméable à l’émotion telle que la ressentent les humains, il éprouve une certaine forme de nostalgie. Ni heureuse, ni triste. Une nostalgie neutre. Molle.
Voilà tout ce qui perdure de son mou.
Pour sûr, quand il était falaise, il avait un sacré charisme ! Jadis, avant que l’érosion n’eût accompli son œuvre perverse et minutieuse. Qui ne s’est jamais fait ronger par le mou ne connaît pas l’exquis stigmate de la frustration. Il y a une certaine grâce dans cette déchéance, une forme de plaisir dans l’accomplissement inexorable de la fatalité : celui de se répandre.
Et de fixer des souvenirs. Un nombre incalculable de souvenirs.
Car sa mémoire ne connaît pas de limite. Il est physiquement incapable d’oublier. Irrémédiablement marqué par son expérience de vie au sein de son environnement, il engrange et accumule à mesure qu’il rapetisse et se multiplie. En un sens, on pourrait dire qu’il ne se souvient pas : il est le souvenir. Le souvenir au présent.
Il n’est pas de mémoire plus imputrescible que la pierre.
À présent, il s’étend bien au-delà de lui-même d’une autre façon : il a tant essaimé !
Chacun de ses fragments, si petits soient-ils, sont lui. Aucun n’a idée de ce que l’ensemble est devenu, mais tous partagent son histoire jusqu’à leur scission individuelle. Ainsi, sa mémoire perdurera longtemps, très longtemps. Car, avec cette ubiquité relative, voilà sans conteste l’un des avantages de la pierre : une vie particulièrement longue.
Il n’est aucun autre règne physique qui vive aussi longtemps que le minéral.
La pierre ne meurt qu’en de rares occasions.
A-t-on essayé de tuer une pierre ? Au mieux, on ne fait que la multiplier en la cassant. Mais la tuer, cela demande une ruse artificieuse hors du commun. Il faut la faire disparaître physiquement : la fondre ou la sublimer. La réduire à l’état de composants chimiques, de molécules désorganisées.
Quand bien même, on ne ferait que la rendre au mou.
Comme Camille.
Pauvre Camille. Depuis que le mi-mou chaud avait croisé sa route, plus de nouvelles.
Camille n’avait pas simplement disparu comme tant d’autres, envoyés au loin, emportés par le mou, fracturés ou disséminés. Non, Chris avait senti son absence définitive. Son anéantissement. Sa dissolution.
D’un autre côté, peut-être avait-il rejoint le mou originel ? Ce serait une bonne chose. Si c’était le cas, il se souhaitait le même destin.
Retourner au paradis perdu, quel plus beau présent ? Débarrassé des vicissitudes du mou extérieur. Redevenir raisonnablement mou – et tout.
Il commence à en avoir assez de n’être que lui-même. Pourtant, il le perçoit, les autres durs ne sont pas si différents de lui. Inexplicablement, un je-ne-sais-quoi l’unit à son troupeau ; une intuition de parenté. La pierre a un instinct pour ces choses-là. Le souvenir du mou chaud originel lui donne ce sentiment d’appartenance à une communauté : il sait, sans le formuler, que la même matière a évolué diversement en fonction de son environnement, qu’elle prend des formes différentes, des structures différentes, des couleurs différentes. Une matière issue de la même et unique lignée fondamentale, constituée des mêmes briques infinitésimales, peut-être destinée à fusionner à nouveau un jour en un Tout plus ou moins complet.
La complétude, oui. Le Tout est forcément complet.
La belle promesse ! Si seulement il pouvait en discuter avec son troupeau. Mais cette idée ne l’a jamais effleuré (de surcroît, les pierres ne sont pas douées pour la communication). Il se borne à se souvenir, de chaque maintenant, de chaque ici, et la somme incommensurable de ses expériences est telle qu’il lui serait impossible de faire quoi que ce soit d’autre.
Ennuyeux comme les pierres.
Il n’y a que le mou pour inventer pareille sottise.
Dam ! Satané vent.
À ce rythme-là, il va encore rouler.
Tiens. Quarante six millions cinq cents dix-huit mille sept cents quarante-trois.
16 réponses
Surprenant. Et séduisant. Bravo.
Merci ! Heureux de vous avoir surprise 🙂
Ma seule déception, aucun Alfred dans cette nouvelle… Pourtant, quelle histoire ! L’Histoire même, devrais-je dire. L’essentiel. Il me faudra cesser de sous-estimer les cailloux dorénavant… On ne se rend pas compte. Et c’est un drame. Mais, une chose est vraie, à la fin, il ne restera qu’eux. Et le mou.
Absolument ! Vous ne verrez plus les pierres de la même façon, dorénavant. Merci pour votre commentaire. 😉
Mon coeur tout mou de géologue s’est gorgé de plaisir à la lecture de cette nouvelle, bravo ! Et bien qu’il ne m’ait fallu tes mots pour en être certaine, nous autres biologiques aurions bien des choses à apprendre de nos amies les pierres.
Merci pour cet avis de spécialiste passionnée !
Une bien jolie nouvelle à lire. Bravo 🙂
Je suis ravi qu’elle vous ait plu !
Excellent! J’ai été agréablement surpris par une nouvelle au titre si singulier. Celle-ci nous amène à réfléchir au-delà et au travers des concepts et des idées avec qui nous sommes, nous humains, si familiers. Un bref aperçu de la « vie » du minéral qui nous touche et transcende la simple réflexion scientifique et offre une véritable prise de conscience sur notre (très brève) condition humaine ainsi qu’une perception nouvelle de l’environnement sous couvert d’une prose articulée avec élégance.
Merci pour cet avis détaillé qui me touche ! Si j’ai pu susciter une réflexion sur ces sujets, je suis comblé. 🙂
Voilà une nouvelle qui va en perdre plus d’un et continuer à multiplier les réflexions rudement futiles et insaisissables. Une approche presque poétique de la science et de l’univers biologique, le tout représenté par deux concepts aussi simple et complexe que le vent. Bravo pour cet écrit, jamais on n’aura autant analysé son jardin sans se laisser abattre par un caillou dans l’eau.
Merci d’avoir pris le temps de me lire et de m’écrire ce commentaire ! Analyser son jardin est une bonne chose, n’oublions pas non plus de le cultiver.
Merci pour ce joli texte à la fois philosophique et amusant.
Et merci à vous pour votre avis ! 🙂
Une démarche très intéressante. D’ordinaire, les auteurs de nouvelles se contentent décrire des mini-romans avec peu de mots. Vous avez choisi l’abstraction totale et je vous en félicite. Le vocabulaire choisi est d’autre part réjouissant et subtil.
Pour moi, une réussite. En tout cas, bravo !
Ravi que la forme et le fond vous aient plu !